Le parti socialiste catalan (PSC) a remporté les élections régionales dans la généralité, tandis que les partis séparatistes ont perdu la majorité absolue : l'ERC, au pouvoir jusque-là, ne s'est classé qu'à la troisième place, derrière le parti Junts de Carles Puigdemonts. Les commentateurs analysent le scrutin, et se demandent si le chef de file du PSC, Salvador Illa, devrait gouverner avec les séparatistes - comme Pedro Sánchez l'a fait au niveau national.

Alors qu'il vient juste d'entamer son cinquième mandat présidentiel, Vladimir Poutine a démis de ses fonctions le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, et nommé à ce poste Andreï Belooussov, jusqu'alors premier vice-Président. Les éditorialistes expliquent pourquoi, en pleine guerre contre l'Ukraine, le Kremlin confie son armée à un économiste de formation.

Le Parlement roumain a approuvé une loi prévoyant d'exonérer de peine les individus s'étant rendus coupables de fraude fiscale allant jusqu'à un million d'euros - contre 100 000 jusqu'à présent-, à condition que ceux-ci remboursent le montant dû en moins d'un mois. Par ailleurs, aucune enquête ne devrait être ouverte contre les complices de ces fraudes et les conditions dans lesquelles celles-ci ont été effectuées. Les médias du pays pointent une négligence néfaste.

Lors de l'édition 2024 du concours Eurovision de la chanson, les manifestations dénonçant la participation d'Israël ont relégué au second plan les prestations artistiques à proprement parler. La contestation s'est faite entendre sur scène, dans le public et devant la salle accueillant l'évènement. L'Union européenne de radio-télévision (UER) avait pourtant répété que les "contenus politiques" étaient interdits à l'Eurovision.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, la Russie a lancé une offensive en zone frontalière, près de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine. Près de 4 000 personnes ont été évacuées. A Kyiv, on estime qu'il pourrait s'agir d'une tactique de diversion visant à détourner les troupes ukrainiennes du front actuel, situé plus à l'est. Les médias se penchent sur la question du sens et des implications de cette offensive.

Dans près d'un mois, 350 millions d'Européennes et d'Européens, issus de 27 pays, seront appelés à se rendre aux urnes pour renouveler le Parlement européen. Compte tenu du virage à droite attendu et des immenses défis qui attendent l'Europe, notamment en matière de sécurité et de protection du climat, la presse se demande si les institutions européennes seront à la hauteur du défi.

La Russie a fêté le 79e anniversaire de sa victoire sur l'Allemagne nazie avec son traditionnel défilé militaire du 9-Mai. Vladimir Poutine et sa machine de propagande n'ont pas hésité à établir une analogie entre le combat passé contre Hitler et la guerre actuelle menée par la Russie en Ukraine. Un parallèle qui a fait bondir les éditorialistes.

La tournée en Europe du dirigeant chinois, Xi Jinping, vient de toucher à sa fin, après trois étapes qui l'auront conduit à Paris, Belgrade et Budapest. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, l'avait accusé de submerger l'Europe de produits subventionnés et brandi la menace de 'décisions difficiles'. La Serbie et la Hongrie - deux pays ayant misé sur la "Nouvelle Route de la Soie" de Pékin - lui ont réservé un accueil nettement plus chaleureux.

Le parti de droite VMRO-DPMNE a remporté haut la main les élections législatives et présidentielles en Macédoine du Nord. Jusqu'à présent dans l'opposition, cette formation a fait campagne sur des thèmes eurosceptiques et nationalistes. Elle envisage désormais de revenir sur le changement de nom en Macédoine du Nord et sur un accord de bon voisinage avec la Bulgarie. Les commentateurs s'interrogent sur l'impact que cette alternance du pouvoir peut avoir sur la plan international.

Le président russe, Vladimir Poutine, a prêté serment mardi pour un cinquième mandat, lui ouvrant la voie à six années de plus au pouvoir. Il a affirmé que la Russie sortirait grandie de ces temps difficiles. La plupart des pays de l'UE n'ont pas dépêché de représentants à la cérémonie organisée au Kremlin. Les éditorialistes dressent un bilan extrêmement critique.

L'organisation islamiste radicale Hamas a indiqué avoir accepté les conditions d'un cessez-le-feu à Gaza, négocié par le biais d'une médiation. La proposition est loin de satisfaire les revendications israéliennes, selon Benyamin Nétanyahou, qui veut toutefois envoyer une délégation aux négociations en Egypte. Le Premier ministre israélien a maintenu l'offensive sur Rafah, et Tsahal contrôle aujourd'hui des parties de la ville et la partie palestinienne du poste-frontière.

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